#À vos côtés

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Comment surmonter les difficultés scolaires de mon enfant ?

Les notes de votre enfant sont en baisse ? Elles ne montent pas malgré ses efforts ? Vous avez été alerté par son instituteur ou le professeur principal ? Se rendre compte que "quelque chose ne va pas" n’est pas simple, mais agir sans dramatiser face aux difficultés d’apprentissage de votre enfant est un premier pas vers la résolution du problème.

Repérer et identifier les difficultés

À l’école (ou au collège), votre enfant doit faire face à une quantité importante d’activités et les difficultés scolaires peuvent être de tous types. Vous en identifiez ? Prendre rendez-vous avec son instituteur ou son professeur principal, si vous n’avez pas déjà été sollicité, est la première chose à faire. Vous pourrez alors avoir des réponses aux questions que vous vous posez et dresser un point global de la situation.

Le panel des difficultés scolaires rencontrées par nos enfants peut être large : des difficultés motrices, de repérage dans le temps et l’espace, de langage et de prononciation pour les plus jeunes, aux difficultés de concentration ou au décrochage pur et simple d’un élève au collège ou au lycée.

Faire la différence entre difficultés d’apprentissage et troubles de l’apprentissage

Les difficultés d’apprentissage sont souvent détectées lorsque l’enfant n’atteint pas le niveau attendu dans sa classe, ou pour sa tranche d’âge.

Elles peuvent se traduire de différentes manières :

  • une baisse de motivation
  • mémorisation ou concentration insuffisante
  • incapacité à suivre les cours
  • ou encore un comportement non souhaité.

Les résultats baissent et l’enfant se retrouve alors en situation de décrochage scolaire. Ces difficultés d’apprentissage sont le plus souvent transitoires et fréquemment liées à un événement survenu dans la vie de l’élève.

Les troubles de l’apprentissage sont, quant à eux liés, à des troubles neurologiques permanents. Ils vont perturber de manière spécifique certaines acquisitions. Il s’agit des "troubles DYS" (dyslexie, dysgraphie, dyscalculie, dysphasie, dysorthographie et dyspraxie) et des troubles du spectre de l’autisme (TSA) et de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/TDAH). 
Lorsque les troubles sont d’ordre neurologique, un accompagnement par des professionnels (orthophoniste, psychomotricien, orthoptiste ou psychologue) est recommandé.

A lire sur le sujet

Les troubles DYS : des dispositifs existent pour accompagner les familles

6 à 8% des Français seraient concernés par un trouble DYS, soit environ 1 enfant sur 10… C’est la raison pour laquelle AÉSIO mutuelle s’engage en liant des partenariats avec des structures permettant à ses adhérents d’accéder à un accompagnement adapté.
Ces accompagnements viennent en complément de dispositifs solidaires en place au sein de la mutuelle.

#AÉSIO se mobilise

Accompagner et soutenir son enfant en difficulté scolaire

Une fois le bilan établi et la source du problème identifiée, il est temps de passer à l’action et aider votre enfant à surmonter ses difficultés.
Lorsque les difficultés d’apprentissage peuvent être résolues par un soutien scolaire pour combler des lacunes ou regonfler un niveau affaibli, vous pouvez vous tourner vers des organismes ou des associations spécialisées.

Des associations vers qui vous tourner

-  Entraide Scolaire Amicale : https://www.entraidescolaireamicale.org/

-  Association Socrate : http://www.associationsocrate.org/

-  Afev : https://www.afev.org/

L’avantage des associations, c’est que la plupart d’entre elles ne demandent qu’une faible participation ou simplement une adhésion. Implantées dans les grandes villes mais aussi dans les villages, parfois depuis de nombreuses années, certaines d’entre elles sont agréées par le ministère de l'Éducation nationale et de la Jeunesse.

Qui va aider mon enfant et comment ?

Souvent dispensés par des retraités et des étudiants, les temps d’apprentissage ne sont pas des temps d’école. Les approches sont personnalisées et plus ludiques, mais surtout le temps imparti pour assimiler un savoir n’est pas soumis à un programme. Tant que la notion n’est pas comprise, on ne passe pas à autre chose. 
Et ici, pas question de notes !

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L’association Socrate intervient du CP à la 3ème, avec un mode d’accompagnement unique : ce sont des lycéens bénévoles qui accompagnent les enfants. La proximité en âge et en expérience favorise les apprentissages et permet à l’élève accompagné de se projeter dans son avenir scolaire.

Yacine, élève de Terminale - association Socrate

J’aime partager et je pense que chacun mérite de réussir. ”

Yacine, Terminale

Yacine Achour-Lokhdhiri est en terminale au lycée Auguste Blanqui à Saint-Ouen (93). Depuis la seconde, il est bénévole pour l’association Socrate qui accompagne les élèves en difficulté scolaire, du CP à la 3ème.
Il nous explique les raisons de son engagement à l’orée de sa troisième année de bénévolat.

Qu’est-ce qui vous a poussé à vous engager chez Socrate ?

Je connaissais déjà les ateliers Socrate, car ils intervenaient dans mon collège. Plusieurs de mes amis bénéficiaient déjà du soutien de l’association. Quand l’une de leurs ambassadrices est venue nous proposer d’y participer, j’ai tout de suite accepté de devenir mentor.

J’aime partager et je pense que chacun mérite de réussir. J’ai appris qu’avec un coup de pouce on peut surmonter la plupart des difficultés. Et puis, l’idée de pouvoir changer les choses et donner de l’espoir à des jeunes dans un environnement difficile, c’est aussi une grande joie.

Quelle expérience tirez-vous de ces 2 premières années de mentorat ?

Cela apporte beaucoup de confiance en soi. On apprend également à s’adapter aux autres et à se connaître. Cela a aussi changé ma vision de l’école et du collège. Il y a beaucoup de stéréotypes, comme par exemple, croire que les enfants des quartiers difficiles sont forcément en retard. C’est faux, certains étaient même très en avance dans le programme. Ils avaient des notions que je n’avais pas vues à leur âge.

Comment arrivez-vous à établir le lien en début d’année ? Est-ce difficile d’accueillir des jeunes en situation d’échec ?

Ce n’est pas difficile, car tous les enfants qui sont dans les ateliers sont volontaires pour y participer. Il n’y a pas ou très peu de désistements. Nous sommes en binôme avec un enfant pendant toute l’année et pour que cette association fonctionne, nous faisons au début du cycle des ateliers un "icebreaker". C’est un jeu qui va nous permettre de déterminer quelles sont les personnalités, entre les mentors et les mentorés, qui vont le mieux s’entendre entre elles. Ensuite, nous ne sommes jamais seuls, nous sommes toujours accompagnés par des coordinateurs et nous débriefons aussi ensemble, entre mentors.

Quelles activités proposez-vous aux enfants ?

Les ateliers se passent en deux temps. D’une part, le soutien scolaire pour expliquer ce qui n’a pas été compris et de l’aide aux devoirs, et d’autre part une activité plus ludique ou culturelle pour que ce moment soit aussi un moment d’éveil et de plaisir.

Avez-vous un souvenir en particulier, à nous partager ?

J’ai le souvenir d’une enfant qui était là pour du soutien aux devoirs. Elle n’y arrivait pas toujours, mais au fil de l’année scolaire, je l’ai vu s’accrocher et surtout être moins déprimée par rapport à ses échecs. Je crois que je lui ai donné l’envie de ne pas lâcher face à la difficulté, je lui ai redonné confiance en elle, au fil des mois.
À moi aussi ça m’a donné de l’espoir !

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