#HistoireDeLiens : au plus proche de vous pendant la crise
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Une histoire de liens en images
Nous sommes venus à votre rencontre, que vous soyez infirmière libérale, personnel en milieu hospitalier, aide à domicile, aidant, senior, personne en situation de très grande précarité…
Durant cette période délicate, chaque semaine, nous vous avons raconté différentes « #HistoiresDeLiens ». Ces moments ont été immortalisés à travers de superbes photographies, parfois très intenses émotionnellement et impactantes – vous avez sans doute vu les clichés sur notre compte Twitter ? – qui font ressortir un bel élan de solidarité et de générosité.
Des histoires personnelles, racontées par 8 photographes professionnels à qui nous avons donné carte blanche pour réaliser les plus belles images de votre quotidien en confinement.
Notre dernière histoire de liens a pris place au sein de salons de coiffure franciliens au moment de leur reprise d’activité, afin d’illustrer la reconstruction de liens sociaux après 8 semaines de confinement.
Les professionnels de la coiffure, véritables acteurs de liens sociaux
Le Groupe AÉSIO accompagne Coiffure Vitalité, qui a soutenu les salons de coiffure français dans leur reprise d’activité. Cette mutuelle santé « spécial coiffeur » offre une protection complète aux professionnels de la coiffure et métiers connexes. Elle est le fruit d’une co-construction entre plusieurs partenaires sociaux et mutuelles, dont le Groupe AÉSIO fait partie.
Dès l’annonce du déconfinement, la prise de rendez-vous chez le coiffeur a été une priorité pour de nombreux Français.
Couleur, mèches, coupe… que ce soit pour la reprise du travail ou tout simplement pour leur bien-être, dès le 11 mai les premiers clients ont fait leur apparition dans les salons.
Comme de nombreuses entreprises, les salons de coiffure et les coiffeurs à domicile, ont dû réagir vite pour mettre en place de nombreuses mesures sanitaires. Un kit de prévention élaboré sur la base des recommandations du Ministère du Travail, du Ministère de la Santé et de l’INRS leur a permis d’instaurer des dispositions afin d’accueillir leurs personnels et leurs clients en toute sécurité.
Alors comment s’est organisée la réouverture des salons après ces semaines de confinement ?
Nous nous sommes déplacés auprès de plusieurs professionnels de la coiffure, afin de capter les plus belles images de la renaissance de ces liens sociaux.
Être coiffeur à l’heure de la distanciation physique et recréer du lien
Que reste-t-il des liens sociaux après 8 semaines de confinement, de gestes barrière et de distanciation sociale ? Focus sur ces acteurs du lien qui ont accepté de nous rencontrer et nous ont confié leurs ressentis sur leur reprise d’activité à la suite du confinement. Oulia, David, Mélanie, Alexandre, Estelle, Elisabeth, Julie… ils sont coiffeurs ou coloristes et ont été photographiés par Vincent JAROUSSEAU.
Ce photographe d’origine nantaise s’est rendu dans 7 salons de coiffure d’Ile-de-France pour capter cette nouvelle #HistoiresDeLiens à l’heure de la distanciation physique.
Bien que les clients parlent beaucoup de ce qu’il s’est passé durant cette période, « ce qui ressort est la joie de retrouver les clientes et collègues du salon » !
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Estelle est coiffeuse au salon Dessange à Enghein-les-Bains. Elle et les clientes sont heureuses de se retrouver après 7 semaines de fermeture
(photo ©Vincent JAROUSSEAU)
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Elisabeth est coiffeuse à Poissy. Avec les clients, les discussions tournent beaucoup autour de cette période exceptionnelle qu’a été le confinement. « Les gens ont besoin de parler, c’est bien normal. Nous sommes un peu des confidentes naturelles pour nos clients.»
(photo ©Vincent JAROUSSEAU)
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Julie est coloriste au salon de coiffure Camille Albane à Saint-Germain-en-Laye. Elle est particulièrement attentive au bien-être de ses clientes. « Le déconfinement, cela génère aussi du stress, à nous de mettre tout le monde à l’aise ».
(photo ©Vincent JAROUSSEAU)
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Alexandre est coloriste au salon Dessange à Saint-Germain-en-Laye. Si l’activité a repris, c’est à certaines conditions. Ainsi, les clients ne sont pas assis les uns à côté des autres pour respecter les règles de distanciation physique. Nul doute que les murs – qui n’ont pas d’oreille – sont les témoins d’échanges qui relèvent de la confidence.
(photo ©Vincent JAROUSSEAU)
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Mélanie est coiffeuse au salon Dessange à Issy-les-Moulineaux. Avec sa cliente, elle échange beaucoup. Les deux femmes parlent notamment des projets de voyages remis à plus tard. Pour la jeune femme, son métier, d’apparence anodine, a révélé avec ce confinement, une importance que l’on ne soupçonnait pas à la base. «Pouvoir retourner chez le coiffeur, c’est retrouver un peu de la vie d’avant.»
(photo ©Vincent JAROUSSEAU)
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Oulia est coloriste au salon Camille Albane à Suresnes. Elle raconte que pendant le confinement, certaines clientes se sont tournées vers des colorations achetées au supermarché. «Les clientes ont pu mesurer la différence avec ce que nous proposons dans les salons.»
(photo ©Vincent JAROUSSEAU)
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David est coiffeur au salon Dessange à Paris, dans le quartier de la Place de la République. Il adore écouter ses clientes, avoir les bons mots quand il faut.
(photo ©Vincent JAROUSSEAU)
Maintenir et favoriser le lien social des retraités est l'un des éléments clés du bien vieillir.
Il est essentiel de lutter contre l'isolement !
Nos communiqués de presse sur le sujet
Face à l’urgence sociale et territoriale, le Groupe AÉSIO se mobilise 190.7 Ko - PDF