Expo photo : 10 binômes témoignent du cancer

10 binômes : des familles, des amis, des élèves et enseignants, réunis par le cancer.
À travers leurs témoignages, vous découvrirez comment ils ont traversé avec courage et bienveillance cette épreuve de la vie.

« *Eric* : La chimio abîme les cheveux mais on le sait moins, ça abîme aussi les ongles. Je ne sais pas si j’aurais tenu aussi bien si je n’avais pas eu Khedouja. Certes, il y a les soins, mais cela va bien au-delà. 
Khedouja : Au début, les hommes sont souvent réticents, mais ils sont rapidement conquis par ce que leur apportent les soins socio-esthétiques. »

« Micheline : les séances de Qi-Gong avec Michaël ont été une véritable renaissance physique et psychique après la chimio. Grâce aux arts martiaux, j’ai été plus forte pour combattre la maladie.
Michael : Le lien qui se tisse entre le coach et la personne malade va bien au-delà de la discipline sportive. »

« Amandine : À l’annonce de la maladie, je me suis sentie perdue et démunie. Heureusement, j’ai pu compter sur Cécilie tout au long de cette période.
Cécilie : C’est la sororité qui nous a liée, je ne pouvais qu’être là. »

« Sophie : C’était juste la suite normale de notre amitié, une sororité renforcée par les épreuves de la vie.
Sabrina :  Avec ce spectacle - Ex-Utéro-, Sophie m’a offert le bébé que je ne pourrai jamais porter.  »

« Aline :  J’ai mis ma vie entre parenthèse pendant cette période qui lui était entièrement dédiée.
Sabine :  Entourée comme je l’étais, je n’avais pas d’autre choix que de vivre. »

« Magali : Thomas m’apporte énormément, c’est lui qui est en première ligne, il accueille mes ressentis, mes peurs parfois même mes reproches dans les mauvais jours mais il est toujours là.
Thomas : Je trouve ça formidable, je vois que ça lui fait du bien de partager son expérience, de se sentir utile, d’aider et accompagner d’autres malades ; ça donne un sens à tout ce qu’elle traverse.  »

« Antoine : Poser avec lui, c’est pour moi une façon de dire MERCI ! Merci à tous les donneurs anonymes. Ils sont les chevaliers des temps modernes.
Fabien : Donner à mon tour, c’est devenu naturel et évident ; je ne me suis pas posé de question, et je ne me vois pas comme un héros. »

« Céline : Maman m’a sauvée ; si elle n’avait pas repéré les symptômes de la septicémie, je ne serais plus ici pour témoigner ; elle m’a redonné vie une seconde fois. 
Josette : En tant que maman c’est inné et en tant que femme on mesure les conséquences d’une telle opération, au-delà de la chirurgie il y a aussi une amputation morale, celle de ne plus pouvoir donner la vie.  »

« Éléonore : À l’annonce de mon deuxième cancer, on a même organisé une fête pour faire un bras d’honneur au cancer. 
Charles-Antoine : Quand on nous a pris en charge à Villejuif, on a fait front ensemble contre cet ennemi. »

« Inès : Ce n’était pas comme mon école mais un rendez-vous quotidien que j’attendais, une échappatoire où j’étais seule avec Armance, où je pouvais penser à autre chose qu’à l’hôpital, aux médecins, à tout ça.
Armance : Quand je rentrais dans la chambre d’Inès, je mettais le panneau « école » sur la porte et alors plus personne ne rentrait. »