#Objectif bien-être

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Mieux vivre au quotidien avec le syndrome des jambes sans repos

Le syndrome des jambes sans repos s’exprime par des sensations désagréables dans les membres inférieurs soulagées par la station debout, des mouvements ou la marche. Il survient essentiellement le soir et la nuit et peut dégrader la qualité de vie et le sommeil. Ses origines sont variées et parfois idiopathiques (sans cause connue), mais ses conséquences au quotidien sont toujours bien réelles.

Les différentes manifestations du syndrome des jambes sans repos

Les personnes souffrant du syndrome des jambes sans repos (SJSR), également appelé “impatiences” ou “maladie de Willis-Ekbom”, ressentent des sensations désagréables dans les membres inférieurs :

  • Picotements,
  • Fourmillements,
  • Tiraillements,
  • Impressions de décharges électriques,
  • Douleurs possibles. 

Ces sensations surviennent au repos, le plus souvent en position couchée, et parfois en position assise en cas d’immobilité prolongée. Le mouvement possède un effet apaisant, ce qui entraîne un besoin impérieux de se relever pour marcher.  

Ces symptômes sont le plus souvent bilatéraux, c’est-à-dire qu’ils touchent les deux jambes. Ils sont généralement symétriques, avec des symptômes similaires pour chaque membre. Les impatiences peuvent être intermittentes ou continues.

8 personnes sur 10 atteintes du syndrome des jambes sans repos présentent aussi des secousses musculaires involontaires durant leur sommeil, qui touchent surtout les muscles des jambes, des pieds et du gros orteil. Plus rarement, les genoux voire les hanches sont concernés.

Les femmes sont plus souvent atteintes, avec une apparition des symptômes à l’âge adulte dans l’immense majorité des cas. Des sensations désagréables peuvent apparaître au niveau des bras pour 1 personne sur 5. 

Jambes sans repos ou jambes lourdes : de quoi parle-t-on ?

Les personnes victimes de jambes lourdes ressentent des crampes et des picotements. Mais ces symptômes s’expliquent par une mauvaise circulation sanguine et sont aggravés par une station debout prolongée. À l’inverse du syndrome des jambes sans repos, une position allongée apporte un soulagement. 

Un syndrome des jambes sans repos aux origines variées

Les mécanismes à l’origine du syndrome des jambes sans repos ne sont pas encore bien connus des scientifiques, mais certaines causes semblent jouer un rôle important dans l’apparition des symptômes : l’insuffisance de fer, avec ou sans anémie, et une carence en dopamine dans certaines régions du cerveau et de la moelle épinière se retrouvent chez de nombreux patients.

Des prédispositions génétiques et des maladies peuvent déclencher ou accentuer les impatiences : insuffisance rénale chronique, diabète, hypothyroïdie, fibromyalgie, sclérose en plaques, maladie de Parkinson..

Le surpoids, la consommation de certains aliments (alcool, tabac, thé, café, chocolat…), le stress, la fatigue, la prise de certains médicaments peuvent aussi concourir à l’apparition ou à l’aggravation de ce syndrome.  

Les femmes enceintes peuvent présenter des symptômes réversibles de jambes sans repos, qui disparaissent après l’accouchement.

Dans certains cas, aucune cause ou prédisposition génétique n’est identifiée. 

Des conséquences bien réelles sur le sommeil et la santé

Le syndrome des jambes sans repos cause des troubles du sommeil aux conséquences parfois majeures sur la santé et sur la qualité de vie.

Les impatiences compliquent l’endormissement et entraînent des réveils nocturnes qui ont des répercussions directes sur la vie personnelle et professionnelle.

La fatigue peut s’installer dans la durée avec une somnolence diurne, des difficultés de concentration et des troubles de l’humeur. Dans les cas les plus graves, les personnes atteintes du syndrome des jambes sans repos peuvent souffrir de dépression et de pensées suicidaires. 

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Quand consulter un psychologue ?

Si vous ressentez des difficultés passagères, du stress ou de l’anxiété, si vous traversez une période de mal-être, un suivi psychologique peut être utile ou nécessaire.

La prise en charge médicale du syndrome des jambes sans repos

Votre médecin traitant peut diagnostiquer le syndrome des jambes sans repos. Une consultation permet de faire le point sur les symptômes ressentis et les facteurs de risque (antécédents familiaux, problèmes de santé, prise de médicaments…).

Une prise de sang permet de vérifier le taux de fer sanguin et une polysomnographie peut être prescrite pour certains patients. La polysomnographie est un examen non invasif réalisé en clinique pour enregistrer le sommeil, la ventilation et les mouvements corporels au cours de la nuit, à l’aide d’électrodes et de capteurs installés sur le patient et reliés à des machines de mesure. 

Le traitement repose sur une sensibilisation aux bons gestes :

  • Se lever, bouger et marcher quelques minutes dès les premiers signes,
  • Masser les jambes victimes d’impatiences,
  • Appliquer des compresses froides ou chaudes,
  • Se relaxer ou se détendre avec un bain chaud,
  • Se focaliser sur une activité soutenue (lecture, loisirs manuels ou créatifs, jeux…).

Une hygiène de vie peut aussi soulager les symptômes :

  • Effectuer des exercices de stretching avant de se coucher,
  • Adopter un rythme régulier avec un coucher et un réveil à heures fixes,
  • Pratiquer des activités relaxantes comme le yoga,
  • Privilégier une alimentation saine et équilibrée,
  • Réduire la consommation de thé, de café, d’alcool et de tabac,  
  • Éviter une dépense physique intense en fin de journée. 

Votre médecin formule des recommandations personnalisées en fonction de votre situation personnelle.

Des médicaments peuvent également être prescrits dans les formes les plus sévères de syndrome des jambes sans repos :  

  • Les dopaminergiques qui améliorent la transmission de la dopamine,
  • Certaines molécules utilisées dans le traitement de l’épilepsie ou des douleurs neuropathiques telles que la gabapentine ou la prégabaline,
  • Les benzodiazépines et les opiacés, en tenant compte des risques de dépendance et de tolérance,
  • Une supplémentation en sulfate ferreux et en vitamine C au coucher. 

Un suivi médical régulier pour une meilleure qualité de vie

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