Le vélo, un sport plein de bienfaits

Quels sont les bienfaits du vélo sur la santé physique ?

L’amélioration de nombreuses fonctions physiologiques 

Le saviez-vous ? Faire du vélo régulièrement vous permet d’améliorer beaucoup de vos fonctions physiologiques. Cela permet notamment de :

• Muscler vos cuisses, vos mollets et vos abdominaux ;
• Améliorer vos fonctions respiratoires et votre volume pulmonaire ;
• Favoriser votre coordination, votre équilibre et votre force musculaire ;
• Stimuler la circulation sanguine et renforcer ainsi la tonicité de vos jambes ;
• Améliorer votre résistance à la douleur ;
• Protéger vos articulations ;
• Avoir un meilleur sens de l’observation et de l’orientation ; 
• Lutter contre le surpoids.

La préservation des systèmes cardiovasculaire et immunitaire

Le vélo permet de stimuler le muscle cardiaque, d’abaisser le rythme du cœur au repos, et de diminuer la pression artérielle et le risque de cholestérol. En effet, pédaler régulièrement fait travailler votre cœur et améliore votre endurance. Cela rend aussi votre système immunitaire plus actif et donc plus efficace pour lutter contre les infections. 

La réduction des risques de maladies chroniques

En préservant notre corps et en améliorant de multiples fonctions physiologiques, le vélo nous aiderait à éloigner certaines maladies. C’est du moins ce que démontre un rapport français réalisé en 2013 à partir d'une synthèse de plusieurs études internationales sur le sujet, pour le ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie. 

D’après ce rapport, le vélo permettrait la réduction des risques de certaines pathologies comme les maladies coronariennes (-30 %), les maladies vasculaires cérébrales (-24 %), le diabète de type 2 (-20 %), le cancer du sein (-15 %) et le cancer du côlon (-40 %).

Quels sont les avantages pour la santé mentale ?

Le vélo est bon pour le moral

Les bénéfices du vélo ne sont pas que physiques ! Comme dans la plupart des sports, faire du vélo déclenche la sécrétion d’endorphines. Ces hormones ont la capacité de diminuer votre niveau de stress et de douleur et de booster votre énergie, procurant une sensation de détente psychologique, de plaisir et d’euphorie. 

Par ailleurs, les endorphines ne sont pas les seules hormones dont vous augmentez le niveau en pédalant : vous sécrétez aussi de la dopamine et de la sérotonine, des régulateurs de l’humeur qui améliorent votre moral !

Le vélo diminue le stress

La sécrétion d’endorphines et de dopamine n’influe pas que sur le moral mais aussi sur le stress et l’anxiété. Pédaler régulièrement peut vous aider à les réduire : vous canalisez votre énergie dans cette action, libérez des hormones de bien-être et éliminez beaucoup plus facilement toutes les tensions accumulées. C’est la raison pour laquelle nous nous sentons aussi détendu après avoir pratiqué une activité physique.

Le vélo diminue le risque de dépression

À l'échelle mondiale environ 280 millions de personnes souffrent de dépression, elle représente l’une des causes principales de handicap. Aussi, il est fondamental de rappeler le caractère essentiel du sport dans notre équilibre et notre bien-être mental. Faire du vélo régulièrement pourrait ainsi vous aider à éloigner vos pensées noires et reconnecter votre corps avec votre esprit.  

Faire du vélo peut (couplé avec un suivi médical adapté) vous accompagner vers une sortie progressive de troubles dépressifs. Si vous pensez souffrir de dépression, consultez dès les premiers symptômes votre médecin généraliste.

Le vélo aide à mieux dormir

Pédaler aiderait à réduire les niveaux de cortisol, l’hormone qui peut nuire au sommeil profond, dans le corps. Avec un taux de cortisol réduit, vous serez plus détendu et dormirez mieux.

Par ailleurs, la sérotonine, sécrétée avec l’activité sportive, favorise également à l’endormissement et garantit la qualité de votre sommeil. 

Le vélo améliore la productivité au travail 

Beaucoup de personnes viennent au travail à vélo pour des raisons diverses : gain de temps, fluidité du trajet, santé… mais saviez-vous que le vélo joue aussi sur votre motivation et votre productivité au travail ? 

La pratique du vélo permet d’oxygéner le cerveau et accroît les capacités cognitives. Cela favorise une meilleure concentration et augmente les capacités de mémoire et de réflexion. D’ailleurs, cela se ressent sur les interruptions de travail : selon un rapport remis à Élisabeth Borne, ministre des Transports en 2017, les salariés cyclistes présentent 15 % d’arrêts maladie en moins.

Le vélo : une clé pour préserver l’environnement 

Dans les années 90, le Groupe intergouvernemental d’experts sur l'évolution du climat, aussi connu sous le sigle GIEC, exprimait l’urgence de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40 % d’ici 2050, pour limiter et stabiliser le réchauffement climatique sous les 1,5°C. Si à l’époque quelques sceptiques avaient émis des réserves, la communauté scientifique est aujourd’hui unanime : si nous n’agissons pas, nous assisterons à des effets dévastateurs sur nos écosystèmes. 

En France, comme dans de nombreux pays développés, le premier émetteur de ces gaz est le secteur des transports. Or, deux-tiers des déplacements effectués en milieu urbain font moins de trois kilomètres et 60 % des trajets entre 1 et 3 km sont effectués en voiture. Des distances parfaitement réalisables à vélo !

D’ailleurs, à cause du fort trafic dans les centres-villes, se déplacer à vélo permet de gagner jusqu'à cinq kilomètres de trajet. Un transport qui cumule donc rapidité, fluidité et respect de l’environnement !

Assurez votre sécurité 

Vous l’aurez compris, le vélo présente plein d’avantages : cela ne veut pas dire pour autant qu’il faut en faire sans prendre de précautions. Les blessures à vélo ont lieu plus souvent qu’on ne le pense. D’après l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière, en France :

• 244 cyclistes ont perdu la vie en 2022, contre 187 en 2019 ce qui constitue une augmentation de + 30 % !
• La part des cyclistes et des trottinettes électriques représente 8 % de la mortalité globale et 20 % des blessés graves. 
• 38 % des cyclistes tués en 2022 ont plus de 55 ans et ont perdu la vie sur les routes situées hors agglomération.

Comment limiter les risques de blessures ? 

Choisissez le bon vélo 

Tous les vélos ne s’adaptent pas à chaque morphologie. Utilisez autant que possible votre propre vélo, choisi aux dimensions correctes et bien réglé par rapport à votre corpulence. Si vous devez en emprunter un, prenez le temps de régler la hauteur de la selle et la position du guidon.

Échauffez-vous

L’échauffement est crucial car il limite considérablement les risques de vous blesser. Il peut très bien se faire directement sur le vélo : commencez votre sortie par 30 minutes consécutives de pédalage en douceur. 
Il en va de même pour la récupération en fin de parcours : roulez à une allure lente sur les 10 dernières minutes pour diminuer vos courbatures.

Respectez le code de la route

Même s’il n’y pas de permis de conduire pour rouler à vélo, vous êtes considéré comme un usager de la route. Vous devez respecter les mêmes règles qu’en voiture (priorité à droite, arrêt à un feu rouge, respect du stop…) sous peine de vous blesser ou de blesser quelqu’un d’autre. 

Par ailleurs, la plupart des villes ont aménagé des pistes cyclables : vous devez privilégier ces dernières et pédaler sur la route s’il n’y en a pas, mais en aucun vous ne devez monter sur le trottoir (sous peine d’une amende de 135 €). Si jamais vous devez monter sur le trottoir, descendez de votre vélo et marchez à côté.

Portez un casque

Le casque n’est pas réservé aux chemins risqués : à la campagne comme en ville, vous n’êtes jamais à l’abri d’un accident. Le casque permet de protéger votre tête en cas de chute ou de collision avec un élément extérieur. Il est obligatoire pour les enfants de moins de 12 ans, qu’ils soient conducteurs ou passagers, et est fortement recommandé pour les adolescents et les adultes. 

Portez des vêtements adaptés

En cas de chute, il est important d’avoir des vêtements couvrants qui pourront vous protéger et atténuer le choc. Privilégiez des tissus respirants et élastiques dans lesquels vous serez à l’aise. Par exemple, mettez un jean stretch plutôt qu’un jean en coton épais rigide.

Équipez-vous pour la nuit 

Rouler de nuit n’est pas toujours facile. Vous devez être équipé de feu arrière et avant : l’éclairage des villes peut suffire pour vous guider, mais une lumière à l’avant permet également d’être repéré par les autres usagers de la route. Pour rester visible, porter un gilet de sécurité « haute visibilité » (aussi appelé « gilet jaune ») est également un équipement obligatoire.

Hydratez-vous

L’effort physique peut facilement conduire à la déshydratation, surtout s’il fait chaud. Assurez-vous de bien vous hydrater et ne lésinez pas sur la quantité d’eau à emporter. Si l’effort est particulièrement intense, il existe des boissons enrichies en glucides qui vous permettront de garder un niveau suffisant de sucre dans le sang. 

Anticipez 

Prévoir les risques, c’est aussi se donner la possibilité de réagir rapidement et efficacement quand ils surviennent. Une roue crevée, dégonflée, tout peut arriver. Assurez-vous d’avoir toujours un kit de dépannage sur vous avec une mini pompe et une clé démonte-pneu pour être en mesure d’anticiper. Si vous êtes en ville, pas de panique ! Vous trouverez facilement des stations-services qui pourront vous aider. 
  
Lorsque vous garez votre vélo en ville, pensez à le fixer sur une station dédiée (arceau...) ou un élément urbain fiable (poteau haut, barrière fermée, réverbère...), à l’aide d’un ou plusieurs antivols pour limiter les risques de vol. L’important est d’attacher les roues avant (essentiel) et arrières, le cadre et la selle.