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L’hypertension artérielle : nos conseils pour prévenir et réduire les risques

Avec 1 adulte sur 3 concerné, l’hypertension artérielle (HTA) est la maladie chronique la plus fréquente en France. Apprenez à la reconnaître et adoptez les bonnes mesures pour la prévenir et en réduire les risques.
Homme mesurant sa tension

Qu’est-ce que l’hypertension artérielle ? 

Lorsque le sang s’achemine de votre cœur vers vos organes, il exerce une pression sur la paroi des artères afin de pouvoir circuler dans tout votre organisme. Cette pression, dite tension artérielle, ne doit être ni trop faible (hypotension), ni trop élevée (hypertension). Elle se mesure à l’aide d’un tensiomètre qui permet d’évaluer deux valeurs : l’une au moment de la contraction du cœur (comprise entre 10 et 14), l’autre lors du relâchement du cœur (comprise entre 6 et 8). Une tension normale se situera donc entre 12 pour la première valeur et 8 pour la deuxième.

À quels facteurs de risques vous exposez-vous ?

Sans une bonne hygiène de vie et un traitement médicamenteux approprié, l’HTA peut entraîner des complications graves sur le plan cardiovasculaire, cérébrovasculaire et de certains organes. Ces conséquences néfastes pour la santé s’expliquent notamment par l’épaississement et la rigidification progressive des artères, et par l’aggravation de dépôts graisseux au niveau de la paroi des artères.

Les complications possibles liées à l’hypertension  

  •  Accident vasculaire cérébral (AVC) ;
  • Artériopathie des membres inférieurs (affection des artères) ;
  • Cardiopathie ischémique (angine de poitrine, infarctus du myocarde) ;
  • Diabète de type 2 ;
  • Insuffisance rénale chronique ;
  • Maladies neurodégénératives (Alzheimer, etc.) ;
  • Rétinopathie (affection de la rétine).

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HTA : symptômes et diagnostic ?

Si l’hypertension ne donne aucun signe clinique, vous pouvez tout de même souffrir de maux de tête, de céphalées de tension, de vertiges, de palpitations cardiaques, de troubles de la vision, de bourdonnements d’oreille ou, encore, de saignements de nez… Lors de poussées hypertensives violentes, vous pouvez ressentir des difficultés à respirer et, dans certains cas, faire un malaise.

La découverte de l’HTA est souvent fortuite, par exemple lors d’une consultation médicale de routine. Afin de favoriser son dépistage, le médecin mesure systématiquement votre tension artérielle. Bien qu’on estime à 14,5 millions le nombre de personnes souffrant d’hypertension en France, de nombreux cas ne sont pas diagnostiqués.

Il y a 5 millions de personnes qui souffrent d'hypertension artérielle et qui l’ignorent… ”

Xavier Girerd Professeur, cardiologue et président de la Fondation de recherche sur l'hypertension artérielle

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Êtes-vous prédisposé à l’HTA ?

Plusieurs facteurs favorisent le risque de développer la maladie. Certains sont « non ou peu modifiables » comme, par exemple, celui lié à l’âge. Le vieillissement entraînant la perte d’élasticité des artères, l’HTA augmente avec l’âge et touche majoritairement les 65 ans et plus (à plus de 65%). Les antécédents familiaux peuvent aussi expliquer le déclenchement de l’HTA, ainsi que certaines pathologies : apnée du sommeil, maladie rénale, vasculaire, des glandes surrénales ou, encore, maladie endocrinienne. D’autres facteurs de risques dits « modifiables » ont également été identifiés : sédentarité, alimentation déséquilibrée, consommation élevée de sel, de tabac, d’alcool, etc. Ils peuvent donc être évités en supprimant les causes primaires d’HTA. 

Quels sont les traitements préconisés ?

La normalisation de votre pression artérielle relève principalement de la mise en œuvre de mesures hygiéno-diététiques. En complément, un traitement médicamenteux antihypertenseur peut vous êtes prescrit, prenant en compte vos éventuels risques de comorbidité.

Pour faire baisser votre hypertension :

  • Pratiquez une activité physique ;
  • Réduisez votre poids en cas de surcharge pondérale ;
  • Diminuez significativement votre consommation d’alcool ;
  • Maîtrisez l’apport sodé ;
  • Arrêtez de fumer ;
  • Apprenez à gérer votre stress ;
  • Favorisez une alimentation saine et sans graisses saturées.

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Qu’en est-il de l’hypotension ?

Étourdissement, sensation de faiblesse, trouble visuel, évanouissement… Si vous ressentez l’une de ces manifestations physiques après vous être levé trop rapidement de votre lit ou d’une chaise, vous souffrez peut-être d’hypotension. Il s’agit d’une baisse soudaine de la pression sanguine liée à un problème neurologique, à l’effet secondaire d’un médicament, etc.

Pour l’éviter, levez-vous lentement, fuyez les environnements chauds, buvez régulièrement et sans alcool, décroisez les jambes pour ne pas créer de pression sur les veines… Ces symptômes peuvent aussi se manifester après le repas, lors de la digestion. Pour y remédier, ne buvez pas d’alcool, évitez les repas copieux et effectuez une promenade à pied pour digérer.

Les troubles provoqués par l’hypotension entraînent principalement un risque de chute, d’accidents et de blessures. Son traitement dépend principalement de la prise en compte de la cause sous-jacente. La modification de vos habitudes de vie est souvent suffisante.

Source : Inserm

Témoignages de personnes souffrant d'hypertension 

Gilbert V. 94 ans, retraité

J’ai découvert mon hypertension artérielle vers l’âge de 50 ans, à l’occasion d’un contrôle médical. Je n’avais pas de symptôme, ils sont venus plus tard sous la forme de bouffées de chaleur, surtout au niveau de la tête, comme des poussées de fièvre. Depuis plus de 30 ans, je prends chaque matin un comprimé diurétique de la classe des thiazidiques qui régule bien ma tension. Malgré tout, 2 à 3 fois/an, particulièrement si je suis contrarié, il m’arrive de faire une crise qui m’oblige à prendre ponctuellement un médicament appartenant à la famille des inhibiteurs calciques. Je m’allonge un peu et cela passe rapidement !

Patrick T. 60 ans, musicien

Je n’ai jamais eu aucun symptôme, malgré une tension très haute, supérieure à 19. Elle a été diagnostiquée à l’occasion d’un checkup il y a 4 ans. Après plusieurs traitements différents, je prends quotidiennement un médicament qui appartient à la famille des inhibiteurs de l'enzyme de conversion. Je bénéficie d’une surveillance médicale tous les 3 mois en raison des risques cardio-vasculaires encourus. Je ne souffre toujours d’aucun symptôme mais, en revanche, je subis des effets secondaires tels que des essoufflements et une congestion nasale récurrente.