Alliez économie d’énergie et bonne santé !
La température idéale pour vous sentir bien
Chaque degré en moins pour chauffer un espace représente une économie de 7% d’énergie. Jusqu’où aller pour être bien dans nos intérieurs ? Selon l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME), la température idéale se situe entre 19° et 21°C. Plus précisément 17 °C dans les chambres, entre 19° et 21°C dans les pièces de vie (salon, salle à manger…) et 22°C dans la salle de bain lorsque vous prenez une douche (sinon 19°C suffisent).
Ces recommandations n’ont d’effets que si l’isolation thermique est bonne et que vos appareils de chauffage sont régulièrement entretenus. Encore 2/3 des Français déclarent avoir froid chez eux alors que le chauffage est allumé.
Pour la température de l’eau, vous pouvez régler votre ballon entre 55° et 60°C tout en veillant à prendre des douches de moins de 5 minutes : 10 L d’eau chauffée en moins par jour, représentent tout de même 10% d’économies d’énergie par an.
Autre geste salutaire : débrancher et décaler ! Les appareils en veille pèsent jusqu’à 10% sur notre facture d’électricité (hors chauffage et eau chaude). Débranchez-les pour faire des économies. Par ailleurs, afin de participer à l’effort collectif en décalant le fonctionnement de vos appareils (lave-linge, lave-vaisselle), il est important de connaître les tranches horaires à éviter. La consommation d’électricité est la plus élevée en France entre 8h et 13h ainsi qu’entre 18h et 20h. Programmez vos machines en dehors de ces heures de de pointe.
Pour aller plus loin, retrouvez tous les conseils de bien-être et de santé dans le nouveau guide de l’ADEME « un hiver tout confort ».
Contrôlez l’humidité à l’intérieur
Maintenir un taux d’humidité de nos intérieurs entre 40 et 60% pour une température entre 18° et 22°C est essentiel pour la santé.
Trop d’humidité provoque la formation de moisissures plus ou moins visibles et la multiplication des acariens qui détériorent la qualité de l’air intérieur.
Les conséquences sont multiples :
- Sensation de froid augmentée ;
- Allergies ;
- Inflammations des voies respiratoires (asthme, bronchite) ;
- Articulations douloureuses pour les plus âgés.
Une humidité trop importante associée à une chaleur excessive favorise la rétention d’eau et la création d’œdèmes.
L’air trop sec (taux d’humidité inférieur à 40%) provoque aussi des allergies. Pour garder le juste équilibre, faites l’acquisition d’un hygromètre et n’oubliez pas d’aérer au moins 10 mn par jour, de ne pas surchauffer et de nettoyer régulièrement les entrées/sorties d’air (VMC, grilles d’aération…).
Petite astuce en plus : couvrez les casseroles pendant la cuisson et, si possible, faites sécher votre linge à l’extérieur. Chaque geste compte pour créer un environnement sain qui entretient votre bonne santé.
Quels sont les bienfaits du froid ?
À vous d’adapter ces recommandations selon votre état de santé, mais sachez qu’avoir un peu froid peut être aussi source de bienfaits : circulation sanguine stimulée donc organes mieux alimentés, qualité du sommeil optimisée, élimination plus rapide des calories, diminution des allergies et de l’apparition des varices car le froid resserre les vaisseaux sanguins. Plus globalement, le froid renforce notre système immunitaire.
Sur le plan moral, la sensation d’un léger froid libère des endomorphines dont l’effet est de réduire notamment le stress et d’augmenter le sentiment de bien-être. Mais attention, nous ne sommes pas tous égaux face aux températures.
Les personnes âgées ont des capacités de régulation thermique moins performantes, nécessitant une température ambiante plutôt entre 20° à 22°C et les enfants en bas âge ont des déperditions de chaleur plus grandes que les adultes.
Attention à l’hypothermie !
Les températures conseillées permettent de bénéficier des effets positifs du froid… tout en vous prémunissant contre ses effets nocifs. S’il n’est pas contrôlé, vous risquez effectivement l’hypothermie.
Apprenez à reconnaître les premiers signaux d’hypothermie (température du corps à moins de 35°C) : chair de poule, frissons, engourdissement des extrémités, difficulté à manipuler des objets et à parler distinctement, perte d’équilibre…
Pour lutter contre le froid, le cœur se met à battre plus vite risquant ainsi d’aggraver d’éventuels problèmes cardiovasculaires. Les températures trop basses génèrent également la contraction des vaisseaux qui trouble la circulation sanguine et la diminution du diamètre des bronches, entraînant des gênes respiratoires. Des chercheurs ont par ailleurs démontré qu’avoir trop froid augmenterait notre stress.
AESIO MUTUELLE
La souscription à une complémentaire santé vous permet de pouvoir gérer au mieux vos dépenses médicales
Intoxication au monoxyde de carbone : attention au chauffage
Bien se chauffer passe aussi par des installations dont il faut assurer le contrôle.
Saviez-vous que les appareils de chauffage utilisant du bois, du butane, du charbon, de l’essence, du fuel, des gaz naturels, du pétrole et du propane présentent un risque de diffusion d’un gaz incolore, inodore et toxique appelé monoxyde de carbone ?
Chaque année, il est responsable de 1300 épisodes d’intoxications et d’une centaine de décès en France. Comme il est invisible, il faut être très attentif aux symptômes qu’il provoque : maux de tête, nausées, confusion mentale et dans les cas d’une exposition prolongée : vertiges, perte de connaissance, impotence musculaire, voire coma et décès. En cas de suspicion, aérez immédiatement en ouvrant portes et fenêtres, évacuez les lieux au plus vite et appelez les secours.
Vous êtes plutôt frileux ou frileuse ? Découvrez nos conseils.
Comment passer un hiver bien au chaud chez soi ?
L’hiver est là ! Les températures baissent, les journées sont humides, le soir tombe vite et nous sommes plus frileux. Pour nous réchauffer, nous avons tendance à monter le chauffage. Cela n’est pas bon pour la planète et qui plus est, notre porte-monnaie ! Voici quelques solutions pour profiter de l’hiver au chaud !
Pensez à la luminothérapie contre la dépression saisonnière
Chacun de nous possède une horloge biologique interne nichée dans notre cerveau et réglée sur 24 heures. Elle est indispensable notamment pour organiser nos périodes d’éveil et de sommeil. Quand nos horaires habituels sont décalés ou, en hiver, lorsque la lumière naturelle est moins intense, notre horloge peut se désynchroniser, entraînant des risques pour la santé parmi lesquels la dépression saisonnière avec son lot de symptômes : humeur dépressive, fatigue chronique, baisse de la libido, besoin exagéré de sommeil, réveils difficiles, crises de boulimie…
La luminothérapie aide à remettre les pendules à l’heure en s’exposant quotidiennement sous une lampe conçue pour imiter le rayonnement naturel du soleil. Son action freine la sécrétion de la mélatonine, hormone du sommeil, afin de retrouver de l’énergie. La luminothérapie peut être pratiquée par des professionnels ou seul, à la maison.
Parlez-en à votre médecin traitant pour trouver la formule qui vous convient.
