Attention à l’excès des boissons sucrées en été
Quelles sont les boissons les plus sucrées ?
Les sodas, les jus de fruits industriels, les smoothies et les eaux aromatisées sont de véritables bombes de sucre, et c’est bien ce qui les rend si attrayants. Leur goût sucré plaît aux petits comme aux grands, mais pas seulement : notre corps aussi raffole facilement du glucose, l’une de ses principales sources d’énergie, qui est présent dans ces boissons, et parfois en très grande quantité.
Une canette de soda de 33 cl peut ainsi contenir jusqu’à 8 morceaux de sucre, soit près de 50 grammes, comme le Coca-Cola (7 morceaux, 35 grammes), le Pepsi (7,2 morceaux, 36 grammes), le Red Bull (5,5 morceaux, 27,5 grammes), le Sprite (4,4 morceaux, 22 grammes), le Schweppes (5,7 morceaux, 28,7 grammes) ou encore la boisson énergisante Monster Assault (8,4 morceaux, 42 grammes).
Les jus de fruits industriels ou les smoothies, en apparence plus sains, ne le sont en réalité pas autant qu’on le pense, du moins pour leur teneur en sucre : un verre de jus industriel de 25 cl représente jusqu’à 6 morceaux de sucre, soit environ 30 grammes, et jusqu’à 8 morceaux de sucre par smoothie, soit jusqu’à 40 grammes. Par exemple, en buvant une canette d’Oasis de 33 cl, vous ingérez l’équivalent de 6,4 morceaux de sucre (31,9 grammes), pour une canette d’Orangina, 6,6 morceaux (32,8 grammes), et pour une canette de Tropico, 7,9 morceaux (39,6 grammes).
Enfin, si vous pensez éviter les excès de sucre en optant pour une eau aromatisée, une infusion ou un thé glacés, vous risquez d’avoir quelques (mauvaises) surprises : une bouteille de 33 cl de Volvic Juicy Fraise contient 4,4 morceaux de sucre (21,8 grammes), une bouteille de 50 cl de Nestea pêche blanche 9 morceaux de sucre (45 grammes) et une bouteille de 50 cl de GreenTea AriZona 6,7 morceaux (33,5 grammes).
Les boissons allégées en sucre, vraie solution ou fausse bonne idée ?
Les boissons dites « light » fleurissent dans les rayons de nos supermarchés et peuvent apparaître comme une option plus saine. De fait, elles contiennent peu ou pas de sucre, remplacé par des « faux sucres », des édulcorants artificiels comme l’aspartame, la saccharine ou la sucralose. Ces derniers n’apportent quasiment aucune calorie, mais cachent en réalité un piège : leur pouvoir sucrant est bien plus élevé que celui du sucre classique. Vos papilles reconnaissent le goût sucré, mais votre organisme, lui, ne reçoit pas l’énergie associée au sucre. Vous pouvez donc être tenté de manger plus pour compenser.
Quels effets et conséquences sur la santé ?
Consommées ponctuellement et en quantité limitée, ces boissons sucrées ne représentent pas de danger particulier pour la santé, et il est tout à fait possible de se faire plaisir de temps à autre. Mais une consommation importante et régulière sur le long terme peut entraîner des effets néfastes pour notre corps :
Un apport calorique excessif : les boissons sucrées sont très caloriques et ces calories sont vides, c’est-à-dire qu’elles n’apportent aucun nutriment essentiel pour la santé (hormis pour les jus de fruits, notamment faits maison).
Une mauvaise hydratation : le sucre peut augmenter la production d’urine, soit une perte plus importante de fluides corporels, ce qui peut mener à une déshydratation.
Des problèmes dentaires : une consommation importante de boissons sucrées peut notamment favoriser l’apparition de caries.
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Des pics de glycémie : après avoir bu une boisson sucrée, votre taux de sucre (glycémie) grimpe rapidement, avant de chuter tout aussi brusquement, avec à la clef des fringales, et une envie de consommer encore plus de sucre.
Un excès de matière grasse dans le foie : le sucre que nous ingérons est transformé en graisse au niveau du foie par notre organisme. Un trop-plein de sucre peut donc conduire à une accumulation de graisse au niveau du foie, avec une augmentation du risque de stéatose hépatique non-alcoolique (NASH).
Un risque de maladie chronique : la consommation excessive de sucre peut entraîner une résistance à l’insuline qui peut conduire à un diabète de type 2, mais c’est aussi un facteur de risque de maladies cardiovasculaires (augmentation de la pression artérielle liée au sucre…) ou de certains cancers.
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Des alternatives plus saines aux boissons sucrées
Alors, par quoi remplacer ces boissons sucrées, sans sacrifier les saveurs ? Pour varier les plaisirs, vous pouvez opter pour :
De l’eau aromatisée « maison », à savoir avec des tranches de citron, des feuilles de menthe, des rondelles de concombre ou encore des fruits rouges ;
Des infusions froides à base de plantes, de fruits ou de fleurs (de nombreuses marques de thé proposent des sachets ou mélanges d’infusions à froid) ;
Des jus de fruits ou smoothies frais et faits maison, qui auront l’avantage de vous faire profiter de tous leurs vitamines et minéraux, sans ajout de sucre superflu ;
De l’eau de coco, parfaite pour se réhydrater après une activité physique, puisqu’elle contient du magnésium, du potassium, et est naturellement faible en calories ;
Du kéfir ou du kombucha, une boisson fermentée moins sucrée que les sodas (20 grammes de sucre pour un litre de kéfir contre 30 grammes pour une canette de coca) et qui possèdent des vertus probiotiques.
Boissons sucrées et enfants : comment réduire leur consommation ?
Les enfants sont généralement attirés par les boissons sucrées au goût agréable et au packaging souvent pensé pour eux. Difficile alors de leur donner envie d’opter pour des alternatives plus saines, qui peuvent leur paraître moins savoureuses.
Il est important toutefois de ne pas diaboliser les boissons sucrées pour éviter justement de les rendre encore plus attrayantes à leurs yeux. Vous pouvez ainsi limiter leur consommation à des occasions telles que des anniversaires ou des fêtes.
Au quotidien, vous pouvez adopter des gestes simples pour ne pas entretenir leur goût pour les boissons sucrées, en évitant par exemple d’ajouter systématiquement du sirop dans l’eau. Préférez également les jus de fruits 100 % pur jus sans sucre ajouté, à servir en petite quantité ou dilués dans de l’eau pour diminuer l’apport en sucre des fruits.
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