Mesures de prévention : les clés pour agir
Informer, protéger, apaiser : au cœur des enjeux de santé publique, zoom sur les différentes mesures de prévention !
La prévention santé, c’est quoi exactement ?
Être en bonne santé, ce n'est pas l’absence pure et simple de maladie ou de handicap ! D’ailleurs, selon l'OMS, la santé est « un état complet de bien-être physique mental et social ». Il s’agit donc d’une véritable ressource nous permettant de mener une vie productive agréable au quotidien, sur le plan individuel et collectif. Mais aussi au niveau personnel et professionnel.
De cette définition découlent les multiples actions menées par l’Organisation Mondiale de la Santé, mais aussi par les gouvernements, les collectivités territoriales et les associations, ou encore les mutuelles comme AÉSIO.
Les pratiques de prévention santé s’intègrent fondamentalement dans ces démarches.
En guidant les individus et les organismes collectifs, elles les aident à adopter les comportements adéquats pour :
- éviter l’apparition de maladies ;
- réduire leur impact sur la santé des personnes touchées ;
- arrêter leur progression ou limiter leurs conséquences.
L’intervention médicale mais aussi l’éducation, le contrôle de l’environnement ou encore la mise en place de mesures législatives entrent dans le cadre des actions préventives visant à améliorer la santé en France. L’Assurance maladie, les professionnels de santé, les services de santé au travail… chacun s’implique chaque jour dans des actions de santé concrètes pour une meilleure qualité de vie !
L’OMS définit la prévention comme « l’ensemble des mesures visant à éviter ou réduire le nombre et la gravité des maladies, des accidents et des handicaps ».
Elle classe les pratiques de prévention en 3 catégories :
- primaire ;
- secondaire ;
- tertiaire.
Mesures de prévention primaire : réduire le facteur de risque
La prévention primaire concerne l’ensemble des mesures destinées à éviter ou diminuer le risque d’apparition des troubles de santé (maladie, accident, handicap). Elle prend en compte à la fois les conduites individuelles à risque, mais aussi les enjeux environnementaux et sociétaux. Elle vise à réduire l’incidence d’une pathologie, c'est-à-dire à diminuer le nombre de nouveaux cas d’une affection sur une population déterminée et pour une période donnée.
- En milieu professionnel, la prévention des accidents du travail passe par une organisation maîtrisant en amont les situations de risques professionnels (notamment les rps, ou risques psychosociaux). Maintenir un climat serein et prévenir les tensions, assurer l’ergonomie des postes de travail ou supprimer l’utilisation de produits dangereux relèvent du niveau de prévention primaire.
- Des exemples de prévention primaire bien connus du grand public sont les campagnes d'information et de prévention sur les risques liés au tabac. Ou celles sur les risques liés aux cancers.
Selon l’Institut national du cancer, 40% des cas seraient évitable [lien]. La prévention primaire relative au cancer, consiste principalement à informer sur les facteurs de risques avérés, comme le tabac, l'alcool ou le soleil et à inciter au dépistage.
La pratique d'une activité physique dynamique régulière (au moins 30 minutes /jour selon les recommandations de l'OMS) entre également dans cette catégorie.
Les mouvements de sensibilisation comme Movember (cancers de la vessie, du colon et de la prostate) et Octobre rose (cancer du sein) donnent un autre visage à la prévention : solidaire, sociale et décomplexée !
Prévention secondaire : agir à un stade précoce
Les actions de prévention secondaire ont pour objectif d’aider les individus à mieux gérer les situations à risque. À ce stade, les mesures visent à limiter l’exposition au facteur de risque, ou à agir au tout début de l’apparition du trouble pour contrecarrer son évolution, via le recours à la vaccination, par exemple.
Selon l’OMS c’est l’ « intervention qui cherche à diminuer la prévalence d’une maladie dans une population. Ainsi, ce stade de la prévention recouvre les actes destinés à agir au tout début de l’apparition du trouble ou de la pathologie afin de s’opposer à son évolution, ou encore pour faire disparaître les facteurs de risque ».
En d’autres termes ce sont toutes les actions organisées pour prendre en charge la maladie de façon précoce et avant tout signe clinique. Ces actions permettent de réduire la gravité de la maladie en passant par : les soins précoces et le dépistage.
- En entreprise, de bons exemples de prévention secondaire peuvent consister à enseigner les techniques de relaxation et gestion du stress, procurer les équipements de protection individuelle nécessaires pour assurer la sécurité au travail, ou former ses travailleurs exposés aux bons gestes et aux postures adaptées à leur contexte professionnel.
- Toujours dans le cadre de la prévention du cancer, la surveillance des symptômes et les différents examens (mammographie, coloscopie) relèvent du stade secondaire. La prévention et le dépistage collectif ou individuel permettent de déceler la maladie à un niveau précoce ou de détecter d’éventuelles rechutes. La mise en œuvre de campagnes annuelles dans tout l’Hexagone vise à faire connaître les différents moyens de dépistage. Elles s’intègrent dans une stratégie nationale de lutte contre la maladie.
Prévention tertiaire : améliorer la qualité de vie de la personne malade
La prévention tertiaire intervient pour « diminuer la prévalence des incapacités chroniques ou des récidives dans une population ». En d’autre termes sont but est de réduire les complications, invalidités ou rechutes consécutives à la maladie.
Axée sur les conséquences, la prévention tertiaire intervient dans une logique de réparation. Elle vise à prendre en charge les individus déjà fragilisés à la suite d’un accident ou souffrant d’une pathologie bien installée.
L’objectif : offrir un soutien médical, social et psychologique pour faciliter la réadaptation à la vie quotidienne de la personne malade ou handicapée
- En entreprise, le salarié peut demander à l’employeur un aménagement des conditions de travail afin de suivre un protocole de soins. Une cellule de crise peut également être mise en place par des professionnels de santé au travail pour répondre à des besoins individuels (burn-out) ou à une situation subie par l’ensemble des salariés.
- La prévention tertiaire auprès des personnes atteintes de cancer concerne toutes les pratiques axées sur la réduction de la toxicité des traitements, l’accompagnement nutritionnel et esthétique, ou encore les programmes d’activité physique adaptée...
Moyens de dépistage
Conserver sa féminité pendant et après un cancer
Le dépistage précoce et les traitements offrent un indéniable espoir de guérison. Mais cela ne change rien à la vulnérabilité qu'une femme touchée par le cancer ressent. Cette fragilité que le changement d’apparence physique implique, et que la sensation de fatigue ne fait que renforcer.
Rencontre avec des femmes combatives, qui ont du réapprendre leur féminité suite à un cancer.
Grâce à des actions de prévention menées sur tout le territoire, AÉSIO mutuelle s’engage pour la santé des femmes et des hommes. Notre objectif : faire bouger les lignes, sensibiliser et alerter sur les sujets qui feront la santé de demain !