Prévention et dépistages : les bons gestes
Prévenir et dépister le cancer
Le cancer fait de nombreuses victimes chaque année. Pour autant, le taux de mortalité ne cesse de diminuer grâce au développement de thérapies toujours plus efficaces. La prévention et le dépistage précoce y sont, eux-aussi, pour beaucoup : diagnostiquer un cancer avant l'apparition des symptômes permet de mieux le soigner, de limiter les traitements lourds et d’éviter les séquelles qui leur sont associées. D’autant que les moyens de dépistage sont, généralement, rapides et peu douloureux.
En France, ce sont les CRCDC (centres régionaux de coordination de dépistages des cancers) qui gèrent les campagnes de dépistages organisés.
- Le dépistage du cancer du sein concerne les femmes âgées de 50 à 74 ans. Tous les 2 ans, celles-ci sont invitées à réaliser une mammographie (radiographie de la poitrine) ainsi qu’un examen clinique permettant de déceler d’éventuelles anomalies.
- Le dépistage du cancer du col de l’utérus est proposé aux femmes entre 25 et 65 ans. Il consiste en un prélèvement cervico-utérin (frottis) qui permet de détecter la présence de lésions dues au HPV (papillomavirus).
- Le dépistage du cancer colorectal est un test immunologique adressé aux femmes et aux hommes de 50 à 74ans. Il est réalisé par le patient à son domicile puis envoyé en laboratoire. Une coloscopie de contrôle n’est nécessaire que lorsque l’analyse détecte la présence de sang dans les selles, et en cas d’antécédents familiaux ou génétiques. Bien souvent, les lésions identifiées ne sont pas encore cancéreuses. Dans le cas contraire, le diagnostic précoce de la maladie permet d’améliorer le pronostic vital grâce à une prise en charge rapide et adaptée.
Les programmes de dépistages organisés sont entièrement remboursés par l’Assurance maladie sur présentation du courrier d’invitation… Pourquoi s’en priver ?
Mieux vaut prévenir que guérir : la stratégie nationale de prévention santé accorde désormais une place prépondérante à la prévention primaire. Bien sûr, le tabac arrive en tête de toutes les causes de cancer, et de loin. Arrêter de fumer est donc l’une des meilleures façons d'éviter la maladie. Cependant, l’alimentation joue également un rôle clé : manger sain et équilibré nous protège contre les pathologies chroniques. C'est prouvé !
L’alimentation au cœur des stratégies de prévention
La santé par l’alimentation est l’un des axes majeurs du PNSP, le Plan national de santé publique. En ligne de mire, la lutte contre la dénutrition d’une part et d’autre part contre l’obésité. En France, la moitié des adultes et près de 20% des enfants sont en surpoids ! L’État souhaite donc offrir à chacun l’accès à une alimentation sûre et diversifiée et guider les consommateurs vers des choix alimentaires favorables à leur santé. La consommation régulière de certains produits alimentaires (viande rouge, charcuterie, aliments ultra transformés, alcool) a des effets néfastes sur la santé. En revanche, les fruits et légumes riches en fibres sont essentiels pour diminuer le risque de surpoids et des maladies qui y sont associées :
- diabète de type 2 ;
- hypertension artérielle ;
- cancers associés aux dysfonctionnements hormonaux ou digestifs (sein, prostate, rein) ;
- maladies et problèmes articulaires (ostéoporose, arthrite, arthrose).
Ces mesures de prévention encouragent également la pratique d’une activité physique régulière, essentielle pour réduire l’incidence des pathologies liées à la sédentarité.
Prévention et dépistages : à qui s’adresser ?
En-dehors des programmes de dépistages organisés, consultez votre médecin traitant si vous présentez des symptômes ou suspectez la moindre anomalie. Il saura vous orienter vers les examens les plus adaptés. En contexte professionnel, c’est le service de santé au travail qui accompagne les salariés pour toutes les requêtes liées à la santé et au bien-être. Troubles musculo squelettiques, stress, allergies ou encore dépression : les professionnels de santé au travail ont pour mission de prévenir, détecter et prendre en charge ces pathologies. La prise de rendez-vous se fait sur simple demande.
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Quels remboursements pour une IRM ?
Votre médecin traitant ou un autre professionnel de santé vous a prescrit cet examen ? Vous pouvez obtenir une prise en charge partielle ou complète par l’Assurance maladie obligatoire et par votre complémentaire santé.
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